In just over a year, Africa has experienced three successful coups (two in Mali and one more recently in Guinea), one... moreIn just over a year, Africa has experienced three successful coups (two in Mali and one more recently in Guinea), one unsuccessful coup attempt in Niger, and an arbitrary military transfer of power in Chad following the assassination of its president.
These power grabs threaten a reversal of the democratization process Africa has undergone in the past two decades and a return to the era of coups as the norm.
According to one study, sub-Saharan Africa experienced 80 successful coups and 108 failed coup attempts between 1956 and 2001, an average of four a year. This figure halved in the period from then till 2019 as most African nations turned to democracy, only for it to once again be on the ascendance. Why?
Different decade, same problems
In the early postcolonial decades when coups were rampant, Africa's coup leaders virtually always offered the same reasons for toppling governments: corruption, mismanagement, poverty.
The leader of Guinea's recent coup, Colonel Mamady Doumbouya, echoed these justifications, citing "poverty and endemic corruption" as reasons for overthrowing 83 year old president Alpha Conde. The soldiers who led a coup in neighbouring Mali last year claimed "theft" and "bad governance" prompted their actions. Likewise, the Sudanese and Zimbabwean generals who toppled Omar al-Bashir in 2019 and Robert Mugabe in 2017 respectively, deployed similar arguments.
Guinean military officer says President Alpha Conde arrested, as apparent coup unfolds
Guinean military officer says President Alpha Conde arrested, as apparent coup unfolds
While well-worn, these justifications still resonate with many Africans today for the simple reason they continue to accurately depict the reality of their countries. Furthermore, in many countries, people feel these problems are worsening.
The research network Afrobarometer conducted surveys across 19 African countries which showed 6 in 10 respondents saying corruption is increasing in their country (the figure was 63% in Guinea) while 2 in 3 say their governments are doing a poor job fighting it.
Furthermore, 72% believe ordinary citizens "risk retaliation or other negative consequences" if they report corruption to authorities, a sign Africans believe their public institutions are not just partakers in, but active defenders of, corrupt systems.
When it comes to poverty, an already tragic situation has been worsened by the battering Africa's fragile economies took from the coronavirus pandemic.
One in three people are now unemployed in Nigeria, West Africa's largest economy. The same goes for South Africa, the most industrialized African nation. It is now estimated the number of extremely poor people in sub-Saharan Africa has crossed the 500 million mark, half the population.
This in the youngest continent in the world with a median age of 20 and a faster-growing population than anywhere else, further intensifying an already fierce competition for resources.
These conditions create fertile conditions for coups and for increasingly desperate young Africans who have lost patience with their corrupt leaders to welcome coupists promising radical change, as was witnessed on the streets of Guinea following the takeover, with some elated Guineans even kissing the soldiers.
But as with the coups of the 1970s these scenes of joy will likely be shortlived, says Joseph Sany, Vice President of the Africa Center at the United States Institute of Peace. "The initial reaction of what you see on the streets will be of joy, but very soon, people will be demanding action... and I'm not sure the military will be able to deliver on the expectations, basic service delivery, more freedoms," he says.
Threat to democratic gains
What is clear is that these coups pose a serious threat to the democratic gains African countries have made in recent decades. Worryingly, research shows that many Africans are increasingly ceasing to believe elections can deliver the leaders they want.
Surveys conducted across 19 African countries in 2019/20 showed just 4 in 10 respondents (42%) now believe elections work well to ensure "MPs reflect voters' views" and to "enable voters remove non-performing leaders."
In other words, less than half believe elections guarantee representativeness and accountability, key ingredients of functional democracies.
Across 11 countries polled regularly since 2008, the belief elections enable voters remove non-performing leaders has dropped by 11% points among citizens, according to the survey. It is not that Africans no longer want to choose their leaders via elections, it is simply that many now believe their political systems are gamed.
Leaders like the deposed Conde are part of the problem. The only reason he was still in power until the coup was because he engineered constitutional changes in 2020 to enable himself serve a third-term as president, a common practise by several leaders on the continent, from Uganda's Yoweri Museveni to Alassane Ouattara in... less
Abdou Karim Gueye est un Inspecteur général d’Etat qui a occupé plusieurs fonctions au plan national et international... moreAbdou Karim Gueye est un Inspecteur général d’Etat qui a occupé plusieurs fonctions au plan national et international d’ancien Directeur général de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature, d’Expert international auprès du Gouvernement de la République de Djibouti chargé d’y créer et d’y développer une Inspection générale d’Etat, de Secrétaire exécutif du Forum des Inspections générales d’Etat d’Afrique et Institutions assimilées. M. GUEYE est aussi l’auteur de plus d’une cinquantaine d’articles et produits de recherche-action sur la gouvernance, le management public, la transparence, l’intégrité et le contrôle d’Etat, la modernisation et les réformes de l’Etat. less
Les Assises Nationales, le seul moyen pour un Sénégal émergent.
Une Refondation Nationale pas une Déconcentration... moreLes Assises Nationales, le seul moyen pour un Sénégal émergent.
Une Refondation Nationale pas une Déconcentration Territoriale.
Par Ousmane Drame NYC USA.
Médiation Pénale ou Négocier avec des Criminels.
Le peuple mérite mieux que cette fantaisie au cœur de la justice de... moreMédiation Pénale ou Négocier avec des Criminels.
Le peuple mérite mieux que cette fantaisie au cœur de la justice de notre pays.
Nous réclamons une Fouille Nationale Pour Retrouver le butin.
Par Ousmane Drame NYC USA
Prêt pour la Révolution des Mentalité
Prêt pour la Refondation Nationale pour un Sénégal libre, indépendant et... morePrêt pour la Révolution des Mentalité
Prêt pour la Refondation Nationale pour un Sénégal libre, indépendant et émergent.
Prêt pour l’Unité Fédérale et Révolutionnaire des Etats D’Afrique.
Ousmane Drame NYC USA.
STRATÉGIES AGRICOLES ET DÉVELOPPEMENT RURAL
Une Agriculture Moderne et Rentable. / Par Ousmane Drame NYC USA.
Ce n’est... moreSTRATÉGIES AGRICOLES ET DÉVELOPPEMENT RURAL
Une Agriculture Moderne et Rentable. / Par Ousmane Drame NYC USA.
Ce n’est pas forcément parce qu’on a un panier de diplômes, un titre d’ingénieur agronome ou bien qu’on est un grand politicien bon parleur ou fondateur d’un parti politique, qu’on a des capacités de gérer correctement le Ministère de l’Agriculture.
Pour cette nomination, Il faudrait un intellectuel patriote métrisant le domaine des sciences économiques, le management des affaires publiques et surtout une bonne connaissance du monde rural. Malheureusement au Sénégal, le ministre est nommé selon sa base politique ou ses affinités avec le Président de la République.
Le ministre de l’agriculture est chargé de la mise en œuvre de la politique agricole proposée par le Président de la République. Il doit être de bonne foi et d’une moralité suprême; il doit agir en fonctionnaire de l'Etat dont l’éthique et la responsabilité ne souffrent d’aucun complexe. Le Ministre doit travailler en collaboration avec les Universités, les académies des sciences pour une parfaite orientation débarrassée de l’opportunisme des politiciens.
Un projet Agricole se dessine comme tout un autre projet:
1- PRESENTATION DU PROJET ; 2- ETUDE DE MARCHÉ ; 3- ETUDE TECHNIQUE
4- ETUDE FINANCIERE ; 5- ANALYSE ECONOMIQUE. Rien de plus.
Depuis Senghor les ministres de l’agriculture déroulent au Sénégal les mêmes politiques agricoles qui n’ont rien de rentables pour le peuple sénégalais. Les français nous prenaient comme des esclaves, c’était à nous de cultiver la terre pour le bon fonctionnement de leurs industries.
La bourse de Paris était à la hauteur, très bien organisée avec des investisseurs privés et des industriels, même l’Etat français venaient avec des fonds pour subventionner l’agriculture et mieux faire travailler les africains. Dans ces temps les chèques venaient au bon moment parce que les mêmes acheteurs finançaient les exploitations.
Dans les années 70 nous vivions la sècheresse et maintenant avec l’abondance des pluies, les populations pleurent les inondations sous les yeux d’un gouvernement impuissant. Tout développement passe par la science qui est un outil universel, nous ne devons pas refuser d’intégrer les nouvelles technologies. Encore, Jamais le Sénégal ne pourra se développer en comptant uniquement sur les mains du paysan ou du cultivateur, des hommes à la recherche de survie. Il nous faudrait de véritables agriculteurs dotés de moyens adéquats et de techniques suffisamment performantes pour rendre possible une autosuffisance alimentaire.
Le corps économique du Sénégal n’a pas d’os, le marché est brouillon et informel. Il est temps pour une bourse fonctionnelle, des opérateurs économiques, des investisseurs, des banquiers et même des industriels dans une unité pour vraiment développer un mécanisme d’échange moderne, productif et rentable. Les industries et PME sénégalaises sont trop faibles pour satisfaire la production agricole; ce ne sont que des débrouillards sans grands moyens pour le bon fonctionnement des entreprises. J’invite les émigrés à rejoindre l’investissement agricole au lieu de laisser leur argent dormir dans les banques étrangères.
Le rôle de l’Etat n’est pas d’acheter les graines du paysan, le poisson du pécheur ou le tableau d’art de l’artiste mais d’arbitrer la procédure au début à la fin. Parfois et sans obligation, il accorde des subventions pour amortir les dépenses mais après il exige ses impôts. L’Etat doit donner plus de moyens aux universités agricoles, aux centres de formations, créer un parc botanique et responsabiliser l’artisanat et les PME pour l’obtention d’équipements agricoles plus performants. Le Prophète (paix et salut sur lui) dit : « Chercher la science est une obligation pour chaque musulman ».
Il dit aussi : « les Anges étendent leurs ailes à celui qui cherche la science : par satisfaction de ce qu'il fait ».
Et il dit : «Certes, Allah, et Ses anges, les habitants des cieux et de la terre, jusqu'à la fourmi dans sa tanière et jusqu'au poisson prient pour celui qui enseigne aux gens le bien ».
L’armée devrait aussi prendre une part de responsabilité par des interventions en cas de catastrophe naturel, en participant à l’aménagement des terres et au traitement sanitaire des paysans. «Une armée qui ne peut pas nourrir son peuple ne peut pas le défendre.» (Ahmed Sékou Toure)
L’AGRO-BUSINESS AU SENEGAL: UNE TRAGEDIE POUR LES PAYSANS, UN OBSTACLE NATIONAL
L’agro-business est une tragédie nationale, un danger économique et social qui prive le paysan sénégalais de ses réalités socio-économiques et culturelles; des terres, des capitaux, des récoltes et bénéfices sous le contrôle d’un monopole et des industries étrangères. Ce qui est plus... less