Ce pays n’est pas malade, il est tout simplement pourri !
--Le mécanicien, le réparateur (de télés, de frigos, etc.) à défaut de vous voler une pièce, vous sort une panne imaginaire pour vous soutirer plus d’argent ;
--Ce citoyen qui veut se débarrasser de sa voiture en panne et qui décide de la vendre, tout en cachant la panne à l’acquéreur ;
--Ce citoyen qui est en possession d’un terrain litigieux mais qui décide de le vendre sans déclarer le litige à l’acquéreur ou encore ce propriétaire de terrain qui vend son bien à plusieurs personnes à la fois;
--Ces commerces (quincaillerie, show-room d’appareils électroménagers) qui exposent des « produits originaux » mais qui vous livrent des produits contrefaits ;
--Ces vendeurs de tissus qui mettent des lampes fluorescentes dans leurs boutiques afin de mieux tromper les clients ;
--Ces maçons qui s’éclipsent dans la nature après avoir encaissé leurs dus et sans avoir rempli leur part du contrat ;
--Ces vendeuses de fruits, sur les routes sénégalaises, qui bourrent leurs bols ou seaux de papiers afin de donner au client « l’impression d’un récipient rempli »;
--Cette vendeuse de poisson qui te jure sur son marabout que son produit est tout frais alors qu’elle a du mal à le vendre depuis plusieurs jours ;
--Ces vendeurs qui mettent les légumes pourris au fond du sac afin de tromper la vigilance des clients ;
--Ces vendeurs de « café Touba » qui mélangent le café avec du mil ou du riz grillé;
--ces agents de santé qui volent les médicaments des patients;
--Ces citoyens témoins d’un accident de la circulation se précipitant sur les lieux, non pas pour aider les victimes mais pour leur soutirer téléphones portables, montres, argent et autres produits. Certains sapeurs-pompiers sont aussi coutumiers des faits.
La liste est loin d’être exhaustive, que dire des marabouts et autres guérisseurs charlatans, des médecins qui détournent les patients vers leurs propres cliniques, combinent avec les pharmaciens et autres distributeurs de médicaments, ces enseignants véreux qui sèchent les cours dans le public pour se faire de l’argent dans le privé ?
Mais point de surprise dans un pays qui a pour devise «xaalis kenn duko ligeey, dañu koy lijjanti »
Lorsque les citoyens d'un tel pays sont appelés à choisir leurs dirigeants, ils ne peuvent élire que les "meilleurs" d'entre eux, c'est à dire ce qui excellent dans l'art du vol, de l'escroquerie et de la tromperie.
Ce pays n’est pas malade, il est tout simplement pourri !