Une âme voire une lumière s’est déplacée pour éclairer les esprits noirs Je l’ai suivie jusqu’à Dakar sur la bonne voie de l’ascension spirituelle Elle naquit le dix-huit juillet mille neuf cent soixante avec ces potentielles Elle était d’une autre époque elle s’est intégrée sans le vouloir, c’est son devoir Et je l’ai vu loger avec une nouvelle identité chez Sayda Moussoukoro Mbaye Assalamou Haleykoum Ya Sayda, Toi la fille de la fervente Abibatou Mbaye Tu as éclipsé les maux, dévoilé les bienfaits et procuré beaucoup de joie, À Ton continent, à Ton pays, à Ta région, à celui qui fondait espoir en Toi Car Tu es la princesse noble et généreuse dont je suis le laquais dans la foi Qui écoute avec complaisance les requêtes des indigents et des demandeurs Tu assures la sauvegarde Sayda Moussoucoro du bienveillant serviteur Engagée dans la connaissance, la droiture, la voie faydatique du seigneur, Tu Procures l’asile à l'adorateur et dissipe les ténèbres devant le serviteur. Tu es la défenseuse qui assiste ses partisans, le héraut doté de clairvoyance Dont la lumière parle un langage de paix et éloigne de la mécréance. Tu es l’humble servante et les étudiants comptent sur Ta maternelle présence Car Tu es l’actionnaire des stations les plus enviables parmi les dons glorieux Qui mérite tout ce qui lui arrive de biens à cause de Ton parcours élogieux De l’école élémentaire Kazenack, à l’école coranique, Tu fus une femme engagée Qui s’est penchée sur son objectif qui a surmonté les obstacles et qui s’est relevée Une femme de développement, une chef d’entreprise, une enseignante d’Al fallah Et aujourd’hui Mouhadam, Tu constitues le refuge des vrais serviteurs d’Allah Rendant ainsi la foi intelligente à l’heure où les expéditions païennes résonnent Tu ne T’es fixée aucune limite pour accéder à cette grâce hautement divine Ainsi après avoir dûment prié sur Toi et fait Ton éloge avec beaucoup de peines. Je me satisfais de Toi car Tu es pour tous une réelle référence, une marraine Ton Hitma est reconnu par les anges, les Djinns et par tous les fils de la Fayda Car Tu es la crème des dames majestueuse qui se sont dévouées à Barhama Toi qui a retrouvé chez Cheikh Ibrahima Niass, Ton destin, un guide pour toujours Car Tu avais cherché à Te connecter à Dieu et Tu T’es éteint d’un amour lourd Ce qui a fait de Ta noble vie une expression d’amour, de tolérance, d’abnégation Tu as concentré toute Ton énergie au travail et à la spiritualité car Tu es en mission Tu n’as jamais rejeté personne et par un simple sourire Tu rends utile des existences O Sayda, Tu as toujours cru au travail O cœur de lumière, âme de la sagesse Toi, l’âme éclaire qui a bâti une construction sociale progressive autour de la foi Qui fais partie des dames les plus raffinées de sa génération dont la grâce n’a rien en soi Et Ta force, Ton sourire, Ta démarche, Ta parole étaient le pur reflet de Ta sainteté En Cheikh Ibrahim Niass, Tu as retrouvé à la fois Dieu et son illustre digne envoyé Tu es un faisceau lumineux qui prend source chez son maitre qui a atteint le sommet Toi l’émérite membre dans le prestigieux cercle des grands au chambre de commerce O femme au triomphe immense et universel qui respire l’air de la bonne guidance Idiaza des mains de Cheikh Ahmed Tidiane Cissé, Tes capacités sont hors-normes Ainsi Tu as démontré avec force et vigueur que Tu es une sublime créature de Barham Ton énergie câblée en synergie rodait dans les sphères infiniment élargies et suprêmes Toi l’éminent membre du dispositif de la mutuelle de crédit de la chambre de commerce La douce lumière, une conscience recherché et avisé dans le domaine de la science, Tu T’es retrouvé au haut lieu du réseau international des femme leaders entrepreneur Tu as tout donné au côté de Tes maitres, loin des yeux humains dans la splendeur A terre descendue, Tu as fait une remarquable entrée illuminant et balayant les ténèbres Tu es d’une clarté ardente et vibrante de flamme, Toi femme de mérite et de valeurs Tu as fait confiance à Baye et il a achevé ce qu’il a commencé en Toi et pour la cause Toi, La splendeur religieuse qui brille sur la terre. J’ai répandu l’encens sans pause En proférant Ton nom par amour éperdu et en hommage pour le maitre du couchant Tu n’as jamais laissé le mal Te vaincre mais Tu l’as surmonté par le convenablement Toi, cette lueur propre qui Tu transcendes de loin les créatures par Ton Hitma Ta générosité est si étendue qu’on en aperçoit qu’une infime partie, O Ya Sayda. Que Dieu Te garde, Toi, source d’espérance qui a devancé sa génération Et garde une place Seigneur au poète, dans les rangs des saintes légions Puisse un agrément élogieux Te soit accordé Ya Moussoukoro dans le Faydou Que Dieu Te donne-nous les Barakas, contenu dans l’essence de la prière du Salatou…