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Anecdote : Quel sens donné au « partage des kolas » (woro-tla) lors des mariages ?

Au 13e siècle sous l’empire du Mali, pour demander la main d’une jeune fille, un homme se devait de poser un acte de bravoure. Il lui fallait traverser le centre de l’empire (la capitale Niani) pour se rendre à Worodougou (Côte d’Ivoire).

Ce voyage qui avait pour objectif de rapporter un panier de Kola était un périple qui pouvait durer des jours, par lequel le jeune homme devait franchir des obstacles, traverser des forêts, affronter des animaux sauvages mais aussi braver la soif et la faim. Pour l’amour de sa promise, le risque en valait la peine.
Au retour du jeune brave ayant accompli son devoir, les parents de la Jeune promise étaient honorés et fiers de lui accorder la main de leur fille. La Kola offre ainsi un caractère sacré à l’union des deux amoureux.

Ce rituel a survécu pendant des siècles est encore ancré dans les traditions ouest-africaines.
Au Mali, la Kola est symbole de bienveillance, de respect et de considération, de paix et d’amour, d’engagement et de détermination.

Elle est souvent consommée lors de cérémonies ou pour souhaiter la bienvenue aux invités, comme symbole de l'amitié partagée ou pour signifier une entente scellée ou une réconciliation entre deux parties.
Pour honorer une vieille personne, offrez-lui quelques morceaux de Kola.

La Kola est aussi utilisée par les marabouts en guise d’offrandes.