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CRISE ANGLOPHONE , AU DELÀ DU DRAME [...]
Depuis 2016 que retentissent les tirs (la crise en elle-même a ses prémices de nombreuses décennies en arrière), nous avons assisté à une panoplie d'exactions. Après chacune d'elles, ce sont des dénonciations, des jérémiades, des marches commémoratives qui restent sans réels effet sur ces atrocités..... Il y'a eu Ngarbuh, de nombreuses décapitations (Florence Ayafor & Cie), plus nous nous indignons, plus nous participons inconsciemment à la propagande de ces gens qui sèment la terreur partout sur leur chemin. Ils sont entrain de gagner (sur le plan communicationnel)
Les autres peuples se battent contre des envahisseurs, des étrangers, font la guerre à leurs ennemis mais chez nous..... C'est contre nous même. Quel est ce peuple qui s'entretue?
Ce conflit traduit à suffisance la grosse malédiction qui s'abat sur notre pays, un passif historique non soldé ( Qu'avons-nous fait de la mémoire de nos martyrs ? Les pères fondateurs de la République...)
AUCUNE RÉVOLUTION NE PEUT SE FAIRE SANS EFFUSION DE SANG (Ils sont très clairement dans cette logique ubuesque)
Véhiculer une telle pensée permet d'inciter ceux qui tiennent lieu de soldats sécessionnistes à se rendre coupables de nombreuses atrocités au nom de leur combat et au grand dam des populations civiles. Malheureusement le sang des innocents, des personnes sans défense.
L'histoire du monde a suffisamment montré que ça n'a jamais été le cas. Lors de la révolution chinoise, il n'y a pas seulement eu Mao, Il y'a également eu le sang de centaines de milliers de Chinois.
Lors de la crise du Biafra au Nigeria, le gouvernement a fini par négocier pour un retour à la paix après des millions de Nigérians morts.
Dans cet état des choses, seules deux réelles options s'offrent à nos dirigeants :
-- Dialoguer avec ces séparatistes (la meilleure) pour un retour certain à la paix et au calme comme cela a pu se faire ailleurs
-- Les combattre militairement tout en comptant les morts et ceci en espérant également pouvoir tenir jusqu'au bout (surtout économiquement) jusqu'à l'écrasement de ces velléités.
Depuis 2016, malgré tout ce qui se passe, les ambaboys ne se sont pas calmés, leur ardeur et leur dévouement semblent s'accroître et croyez-moi ils ne s'arrêteront certainement pas avant d'être vaincus par l'armée républicaine ou jusqu'à obtention de ce qu'ils réclament depuis. #liberté (selon eux)
[ j'en veux pour preuve le mouvement de panique d'aujourd'hui dans la ville de Limbe]
Pleurons ensembles ces enfants de Kumba et regardons la vérité en face, prenons la pleine mesure des choses afin que comme pour Ngarbuh et autres, cela ne se reproduise plus jamais.
Nzinga Kimpa Vita Koudjou (ministre de la décolonisation)
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